Pas d’idée pour l’instant

Aujourd’hui, on n’a pas d’idée de titre. Pas d’idée d’où on va. Pas d’idée de comment ça va finir. Pas d’idée de ce qui va recommencer. Ou pas. Pas d’idée du pourquoi. Tout ce qu’on sait, c’est que les artistes autour de monde continuent de créer, de rêver, de pleurer, de douter, d’espérer. Et de prôner l’Amour. On croit que c’est leur job.

Amour toujours. Ça c’est le bon programme. Pont-levis toujours levé. Les histoires de passion sont des îlots solitaires… “Qui des deux va dévorer l’autre le premier ?” Le titre n’est pas nouveau. Mais il pulse. Le clip plein de dérision. Chacun son style. C’est celui de Luciani. Merci Clara.

Kitch.

Soyons clair, la vie tourne en rond. C’est tous les soirs la même chose. “Chaque fois que j’écris mon roman, une époque meurt en moi”. Doucement poétique. Léger bien que plombé. Lonepsi.

Immobile.

Bernard Lavilliers se mue en Sherlock Holmes. Il invite ses copains pour résoudre une énigme troublante : Qui a tué Davey Moore ? Ce boxeur mort en mars 1963 des suites de ses blessures au combat. Il y a du beau monde sur l’affaire. ft. Eric Cantona, Hervé, Izïa, Gaëtan Roussel.

Intrigant.

Façon cinéma des année 50 ? Noir. Elle se répand sur une Plage abandonnée. C’est élégant. Damien Saez.

Touchant.

“Faire entrer la lumière par des trous tout petits”. “Donne, donne moi la force de retirer de ma tête les pensées qui m’oppressent”. Barbara nous offre une Prière pour soi. Mystique, elle prie pour nous tous. Pravi, sobre et consciente.

Programme minimum.

Kanye West nous propose un opus angoissant. Sur de belles images d’humanité déshumanisée. Il en réfère à Dieu. Don’t let me drown. On en a bien besoin. Toujours à la pointe de la modernité. Hurricane.

Glaçant.

Suicidaire. Il a besoin d’une bonne fée. Elle est là. Le clip est d’une noirceur lumineuse. Everything But You. C’est le nouveau titre de Clean Bandit.

A ne pas laisser entre toutes les mains.

Par les temps qui courent, on a besoin d’un Superpower ! “Everybody’s waiting around 
For the new normal”. C’est ce que pense au Japon, le singer-songwriter Kyotaro. SIRUP. On croit qu’il a raison.

Easy going.

Two Feet nous propose Play The Part. On aime. “In the dark I go”. Pas vraiment optimiste. La souffrance est la mère de toutes les créations.

Nostalgique.

Bonus track : Petit moment d’immortalité. Ö nous propose un magnifique petit film. Hypernormality. A regarder avec calme. Posé. A écouter jusqu’à à la fin, pour suivre des univers qui basculent. dans une symphonie aquatique.

Ailleurs.