Virus abuse. Artistes tristes.

Virus abuse. Pécresse progresse. Zemmour concourt. Artistes Tristes. L’amour toujours…. Dans ce paysage incertain, les nouveautés musicales cherchent un sens à leur vie. L’amour et l’introspection sont l’ultime refuge de l’expression artistique. Peut-être parce que la tristesse est fiable, elle est toujours là quand on l’appelle. Mais l’enthousiasme aussi. Il suffit de faire le bon numéro.

“La vie est si belle quand elle veut”. Mais veut-elle ? Il aimerait qu’elle prenne Le train avec lui, mais tout n’est jamais si simple… Chez Tmuzic, on aime bien Marc Lavoine. Il évolue comme un bon vin, ce qui est l’objectif de beaucoup d’entre nous. Sur ce coup là, on trouve qu’il a un peu perdu sa belle voix si particulière pour une tentation obispienne… Mais on salue la sobriété.

Attention, la Sncf, à vos rames délabrées, Trenitalia arrive…

Mylène Farmer revient. Elle a toujours un son, des mélodies et un rythme reconnaissables. Cohérente. Avec Comme j’ai mal, elle s’est noyé dans la reverb, Elle est encore un peu lointaine. Se cache-t-elle ? C’est peut-être qu’elle a encore mal. Chez Tmuzic, on aimerait bien qu’elle revienne… un peu plus.

Tout ça nous paraît flou…

Né sous X, il ne sait pas d’où il vient. Pourtant, il y a Quelqu’un qui sait. Texte à cru, il voudrait pardonner. Mais à qui donner son pardon ? Toma nous touche avec ce titre très personnel d’une histoire pas banale et qui résonne à nos origines.

Savoir d’où je viens pour savoir où je vais.

On est content pour eux. Clémentine & Anton ont l’air heureux. Il nous transfèrent insouciance et joie de vivre. A minuit ou à midi. On prend. Ils auraient pu passer un peu plus de temps sur la prod, lécher leur track un poil plus loin ? Bon allez, on attend le prochain titre.

Ils ont fait le clip pendant leur vacances.

Sur les traces de son père. Bernard doit être fier. Sophie Tapie a décidé de renaître de ses cendres comme Le Phoenix. Les paroles sont un peu didactique, le trait un peu appuyé. On a bien compris l’idée. On ne sait pas quoi penser de ces gens qui s’agitent sur un rythme différent de celui de la chanson… Triste dedans, gai dehors ? En vrai, ça casse un peu notre écoute. Allez Sophie, pas si facile d’être une Star…

Elle écoute quoi dans son casque, du Beethoven ?

Parce que BMW cherche un nouveau public, la marque se donne un look racaille ? Remy nous propose Coco. Jolies acrobaties sur les bécanes, dangereux. On a du mal à comprendre le propos. Pourquoi une marque statutaire veut-elle se dé-statutariser ? 🤪 La vulgarité cool est elle devenue aspirationelle ? Glauque.

Broummmm, Broummmmm…

Perdue dans le musée, la fillette découvre l’autre monde de l’art guidé par François Cluzet. Elle plonge dans le journal de ses rêves et se construit un radeau solitaire pour rejoindre l’île de son trésor. Merci Ibrahim Maalouf pour tant de rêverie, d’intelligence, de sérénité et de douceur. What a Wonderful World.

Voguer sur son rêve…

Une “classique” chanson américaine triste et esseulée. Try Losing One. On confie sa peine au piano, seul dans un hangar vide. On hurle harmoniquement sa solitude. On avoue, on aime bien. On se sent comme à la maison. On met ses pantoufles, et on s’entriste sur le canapé. Merci Tyler Braden de nous rappeler aux choses simples.

Seul. Et barbu.

Ils ont loué le même piano, mais elle l’a mis sur la glace. Et ça patine autour. En fait c’est une chanson de Noël. On revisite Jingle Bell. La aussi, construction très classique. Delta Goodrem nous présente River. Rien de très particulier. Pourquoi pas.

Ding, ding, ding…

Séquence émotion. Un homme heureux. Une des plus belles chansons françaises. Sheller nous envole, nous pianote, William nous prend au tripes, nous parle au coeur. Nous aussi, on aimerait bien s’en aller un peu comme eux… Chapeau l’Artiste.

Voilà.